Actualités

ML&A a conseillé et assisté le Groupe H8 Collection dans l’opération d’entrée dans son capital du groupe Labruyère Eberlé.

Labruyère Eberlé est un groupe familial fondé en 1909 et basé à Mâcon. Historiquement présent dans le négoce de produits pétroliers et la distribution alimentaire, le groupe exerce aujourd’hui dans des activités diversifiées, telles que le vin, la distribution alimentaire, la décoration de la maison, l’immobilier commercial ou encore la gestion financière.

L’entrée au capital s’est faite par voie de rachat de titres auprès des actionnaires historiques du Groupe H8 Collection, à hauteur de presque 25%.

Le Figaro a consacré un article à cette opération dans son édition du 19 juillet.

ML&A a été récompensé par l’incontournable guide « Décideurs » dans le classement 2018 de la catégorie « Forte Notoriété » des meilleurs cabinets d’avocats en contentieux commercial et en droit pénal des affaires, notamment dans les domaines suivants :

  • Contentieux civil et commercial, arbitrage et médiation,
  • Contentieux post-acquisition et litiges d’actionnaires,
  • Contentieux en droit des sociétés,
  • Contentieux bancaires et financiers,
  • Droit pénal des affaires,
  • Responsabilité des dirigeants et
  • Droit de la presse.
View Fullscreen

La Cour d’assises d’appel de Paris a confirmé, à l’issue d’un procès long de plus de deux mois, la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de deux génocidaires au Rwanda. Le cabinet ML&A assurait la défense du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda et de 11 autres personnes physiques.

France 2 a consacré un reportage à ce procès, intitulé « Les Gauthier : sans haine ni vengeance« .

Alain et Dafroza Gauthier lors du procès à Paris des deux bourgmestres accusés de génocide, le 10 mai 2016. © Francois Mori/AP/SIPA

ML&A a une nouvelle fois conseillé le groupe H8 Collection à l’occasion de l’acquisition du Castel Beau Site, hôtel réputé pour sa situation unique dans la crique de Ploumanac’h, sur la côte de Granit Rose. L’équipe Corporate se réjouit d’avoir pu accompagner les dirigeants Jean-Philippe Cartier et Olivier Claret dans la réalisation de cette opération. Le Castel Beau Site devient ainsi le 8ème actif hôtelier du groupe.

Le Castel Beau Site © H8 Collection

Marie Frisch et Michel Laval publient un article dans la revue Lamy Droit Civil, n° 159, mai 2018 sous le titre « Le cautionnement consenti par le gérant de toutes les dettes d’une société s’étend aux dettes de la société absorbée ».

View Fullscreen

Aux termes d’un arrêt du 24 mai 2018, l’historien Georges Bensoussan, dont le cabinet ML&A a assuré la défense, a été relaxé par la Cour d’appel de Paris de l’accusation d’incitation à la haine pour ses propos dénonçant l’antisémitisme dans les milieux arabo-musulmans. Cet arrêt confirme le jugement rendu en mars 2017 par le Tribunal de grande instance de Paris.

Marianne a consacré un article à cette affaire.

Par un arrêt du 19 avril 2018, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé que les agents commerciaux ont droit aux indemnités et réparations prévues même si la cessation du contrat d’agence intervient au cours de la période d’essai. Cette décision remet en cause une jurisprudence constante de la chambre commerciale de la Cour de cassation selon laquelle l’agent commercial perd son droit à indemnisation en cas de rupture du contrat pendant la période d’essai.

Le principe : l’agent ne peut prétendre à une indemnité compensatrice du préjudice subi en cas de rupture du contrat pendant la période d’essai.

Depuis une décision de la chambre commerciale de la Cour de cassation du 17 juillet 2001, récemment confirmée, il est possible d’insérer dans un contrat d’agent commercial une période d’essai. Mais en cas de rupture par le mandant pendant cette période, l’agent ne peut prétendre à une indemnité compensatrice du préjudice subi.

La jurisprudence motive toujours son refus d’indemnisation selon le même attendu, à savoir que « le statut des agents commerciaux, qui suppose pour son application que la convention soit définitivement conclue, n’interdit pas une période d’essai ».

Dans l’arrêt commenté, le raisonnement de la Cour est le suivant : pendant la période d’essai, le contrat d’agence commerciale n’est pas définitivement conclu. Il en résulterait, selon la Haute juridiction, que le statut d’agent commercial ne serait pas applicable durant cette période. Par conséquent, l’agent ne pourrait pas revendiquer le bénéfice de l’indemnité de fin de contrat.

Or, ce raisonnement est critiqué par une grande partie de la doctrine, qui décrie l’absence de justification juridique d’une telle postulation allant à l’encontre du caractère d’ordre public du statut d’agent commercial.

Les perspectives : une interprétation moins restrictive des activités de négociation.

En réponse à la question préjudicielle posée le 6 décembre 2016 par la Cour de cassation, la Cour de justice de l’Union européenne a conclu que, concernant l’insertion d’une période d’essai, « il y a lieu de considérer qu’une telle stipulation, qui relève de la liberté contractuelle des parties au contrat d’agence commerciale, n’est pas en soi interdite par [la] directive [du 18 décembre 1986] » (relative à la coordination des droits des Etats membres concernant les agents commerciaux indépendants).

La Cour a indiqué que le maintien de l’indemnité en période d’essai était notamment corroboré par l’objectif de protection de l’agent poursuivi par la directive de 1986.

Plus encore, ce même objectif de protection pourrait à l’avenir imposer une interprétation moins restrictive de la condition d’exercice d’une activité de négociation. La jurisprudence pourrait substituer le pouvoir de négocier le principe de la conclusion du contrat à celui de son contenu.

En revanche, la demande d’une question préjudicielle sur ce point n’a jamais été acceptée. L’arrêt du 19 avril 2018 en démontre la nécessité avec plus encore de pertinence.

Marie Frisch et Michel Laval

nl1749-logos-ouest-france-rossel-digiteka_0

ML&A a conseillé et assisté Digiteka, l’un des leaders de la vidéo instream en Europe avec une audience mensuelle de près de 300 millions de streams vidéos, et son Président Charles Ganem dans le cadre de la cession de l’activité de la société aux Groupes Rossel et Sipa Ouest-France.

Avec cette ambitieuse acquisition, les Groupes Rossel et Sipa Ouest-France, déjà associés dans la société 20 Minutes France, et pleinement engagés dans la digitalisation de leurs groupes souhaitent accélérer leur développement dans la vidéo en ligne.

Charles Ganem a été nommé Président de la nouvelle entité créée : « Digiteka Technologies ».

logo_hotel_cezanne4

ML&A a accompagné les cédants lors de la cession du célèbre Hôtel Cézanne situé à Aix-en-Provence.

L’équipe corporate est intervenue pour la réalisation des due diligences, les négociations, l’optimisation fiscale
et la rédaction des actes.

Le 2 novembre prochain paraîtra l’ouvrage intitulé « Autopsie d’un déni d’antisémitisme », à propos du procès fait à l’historien Georges Bensoussan.

Michel Laval, avocat de la défense, a prononcé à la barre de la 17ème chambre correctionnelle une plaidoirie intégralement retranscrite dans ce livre dont Olivier Geay, Martine Gozlan, Barbara Lefebvre, Pierre Nora, Muriel Pill, Boualem Sansal, Jacques Tarnero, Michèle Tribalat et Georges Bensoussan sont les coauteurs.

41yaleot6el-_sx195_

« Un livre pour que chaque citoyen puisse savoir la gravité de ce qui s’est joué ce jour-là dans l’enceinte du Tribunal»